Mardi 29 décembre 2015
Il est 8h, nous quittons notre maison à Pineuilh, direction Aéroport de Mérignac sous une petite pluie.
David ramène la voiture à la maison et nous enregistrons nos bagages pour St-Denis. Ouf, çà y est les bagages sont partis, nous sommes allégés. Notre vol correspondance à 10h 30 : on time !
A Orly Sud, nous traînons dans l’aéroport, puis nous déjeunons dans un restaurant un steack pas trop mauvais. Les formalités pour la salle d’embarquement où nous retrouvons Marie-Line, nous avons le même vol.
17h 20 notre avion décolle, les écrans vidéo n’ont pas voulu marcher malgré le bon nouvel du chef de cabine. Après le plateau repas, j’ai retrouvé Marie-Line pour discuter un peu et faire passer le temps.
Mercredi 30 décembre 2015
Atterrissage : on time
Récupération des bagages très longue,vu que les nôtres ont été enregistrés les premiers, nous sommes dans les derniers à avoir nos valises. Enfin elles sont là.
C’est avec un grand plaisir que je retrouve Annick et Marie-claude qui sont venues nous accueillir. Les présentations terminées, la voiture est chargée et nous roulons vers le Port, pour prendre la Twingo, prêtée gracieusement pour les vacances.
Après un petit rafraîchissant, nous roulons vers le Bernica, Annick est venue dans notre voiture pour nous guider. Située à 500 m d’altitude, nous bénéficions d’un bon climat pas trop chaud dans un cadre de verdure magnifique. De beaux jardins et des cocotiers abritent des oiseaux qui nous livrent leurs belles couleurs et de beaux chants. Les manguiers laissent tomber leur surplus de fruits. J’ai commencé à mettre de côté, mais il y en a de plus en plus chaque jour. Stop !
Pour les 15 premiers jours nous habitons le kiosque (petit appt 20m carré) puis nous pourrons jouir de la maison. On est très heureux d’être là.
Il est bientôt midi et nous allons chez Chantal pour le repas et faire des échanges de valises. Dans celle que je lui laisse, il 10 kg de langues de boeuf et celle qu’elle me laisse, contient mes vêtements d’été que je retrouve chaque année avec des choses nouvelles.
Le premier repas chez Chantal est très apprécié. Dans l’après midi nous retournons au Bernica en passant faire quelques courses à St Paul.
Nous savourons notre début de vacances et une pizza créole fera notre dîner.
Jeudi 31 décembre 2015
Après le petit déj, nous prenons le bus pour aller à St-Paul, en vrais vacanciers. Le marché forain étale toute une beauté de couleur et de senteur en bord de mer, après un bain de foule nous buvons une dodo en face de la grande bleue.
Repas chez le chinois.
Le temps est mauvais, une dépression pluvieuse sur l’île; Après un petit repos nous nous préparons pour aller chez Mireille pour le réveillon et en passant nous embarquons Daisy avec nous. Les retrouvailles avec les soeurs, les enfants, Karl et Christian.
Les bourrasques de vent mêlées de pluie font partie de notre réveillon, et celà ne nous gêne pas. Le temps ne s’améliorera pas, car au karaoké des voix inédites se font entendre. Puis on a enchaîné sur la danse sous une bâche qui résistait aux intempéries sans comprendre.
Le compte à rebours commence l’année 2015 va laisser sa place à 2016 et des BONNE ANNEE fusent dans tous les sens, arrosés de champagne. Et nous savourons les bons toasts préparés d’avance. La fête bat son plein, tout le monde est JOYEUX. Nous passons à table pour déguster une bonne grillade de poulet et de porc. Enfin le traditionnel pâté créole et la liqueur Anisette. Ce fut une belle fête, et petits cadeaux pour les révisions des frères et soeurs.
Vendredi 1er Janvier 2016
Il est 2h quand le sommeil nous accable la mézzanine est transformée en dortoir.
Le réveil n’est pas trop difficile, discussion entre soeurs, puis petit déjeuner à la carte.
Maintenant c’est le moment de préparer le repas du Jour de l’An. Mireille et Chantal s’affairent avec plaisir dans la cuisine et peu à peu de bons arômes se répandent dans la maison. Quelle patience ! Mais c’est très bon, on retrouve tout l’amour dans la confection de chaque plat. A savoir riz blanc, cari pois, cari bichique et civet porc et un bon rougail mangue verte. Un délice ! Un bon sorbet clôture ce magnifique repas. Café et chocolat à la carte.
Après le repas, j’ai essayé d’aider de mettre de l’ordre, mais le sommeil et la fatigue ont eu raison de moi. Il est environ 16h quand Jean me réveille pour le retour. Entre deux averses nous reprenons nos voitures avec Daisy à bord.
Nous regagnons notre gîte au Bernica dans les rafales de vent et de pluie. Au dîner un reste riz et cari bichique et dodo tranquille.
Samedi 2 janvier 2016
Le ciel est plus clément et après notre petit déjeuner, nous décidons d’aller à St-Pierre en bus. Un mini bus nous emmène en gare de St-Paul pour la correspondance de St-Pierre. En fin de compte c’est très agréable de se laisser transporter, on peut admirer le paysage et le bus est climatisé.
Arrivés à destination, nous ressentons la grosse chaleur et nous nous dirigeons au front de mer où se trouvent tous les vacanciers. Nous nous reposons un peu à l’ombre, assis sur un muret.
Le lagon bleu est magnifique et invite à la trempette, on n’a pas encore décidé de se mettre à l’eau, on n’est pas pressé!
L’horloge estomacale nous fait diriger vers un petit restaurant climatisé, repéré l’année dernière. On y mange bien et pas cher dans une salle propre et climatisée.
Sous une chaleur torride nous déambulons dans la ville, nous cherchons un opticien pour trouver des clips de lunette solaire pour Jean. Non pas à La Réunion, tout le monde porte de vraies lunettes de soleil, le marché de clips n’existe pas. On a essayé quand même 4 opticiens.
Il fait très chaud et nous allons à la gare pour prendre le bus retour.
Le soir nous dînons chez Chantal avec une grande partie de la famille Macarty, encore de bonnes choses et on n’est qu’au début des vacances. On se régale !
Dimanche 3 janvier 2016
Réveil à 5h, un petit déjeuner et nous partons sur la route du volcan pour une randonnée.
Il est 6h et nous allons sur la route du volcan pour faire une boucle en 8 h. Le temps de s’arrêter, d’apprécier, de faire des photos. Nous faisons un arrêt à la stèle du guide Josémont, puis nous continuons une ascension lente jusqu’au bord du rempart. Le spectacle est extraordinaire.
Nous faisons une halte pour chanter des tropaires à l’oratoire Sainte Thérèse. Après un bon petit croissant, nous longeons la crête qui domine la rivière de l’Est. Puis nous redescendons pour rejoindre la piste du Piton de l’Eau. De jolis sous-bois nous invite à la détente, sur l’herbe frais pour apprécier le chant des oiseaux. Un vrai festival! Pour revenir au Parking nous abandonnons la route forestière pour suivre un sentier parallèle plus agréable.
Nous avons reçu un contact de Guillaume qui a atterri son avion, nous lui donnons rendez-vous pour la journée du Lundi.
Lundi 4 janvier 2016
Nous récupérons Guillaume à St-Gilles et nous décidons de faire une randonnée sur le chemin de cryptoméria, et aller à Ilet Alcide. Le sentier dans la forêt tropicale est magnifique.
La halte photo au roi des Tamarins, vieux de plus de 400 ans.
Ilet Alcide, un coin paradisiaque, une petite mare des hortensias fleurissent l’endroit. Et juste à ce moment un parfum bon, suave et indéfinissable éveille mes sens. Je dis à Guillaume, tu sens cette odeur, çà sent le myron. Lui aussi trouve que çà sent bon…. Mon idée va vers le monastère et Géronda Aymilianos qui est très malade…..
Nous reprenons le chemin du retour, le même qu’à l’aller. Et nous nous extasions encore devant les merveilles de la forêt tropicale. Des chants mélodieux des oiseaux, ils sont différents suivant les passages ; chaque espèce a son territoire, on entend un chant plaintif d’un oiseau quand on passe au niveau de son nid. On a vu son petit nid avec deux petits œufs bleus pâle sur une petite branche fragile.
Sur ce chemin inverse, nous passons les ravines où quelques bassins gardent encore les restes des fortes pluies des jours avant.
Enfin, nous arrivons au point de départ, encore quelques mètres sur un chemin plat et nous retrouvons notre voiture sur le parking.
Une bonne fatigue, les yeux et la tête pleins de belles images. Nous redescendons vers la côte, car ce soir, Guillaume nous invite au restaurant l’Arc en Ciel. Une petite halte de convenance à notre maison. Le téléphone de Jean, c’est Géronda Elie qui lui parle ; sa façon de parler a changé, il répond par des monosyllabes et je comprends que la nouvelle n’est pas réjouissante. Sœur Ignace, la maman s’est endormie dans le Seigneur. On s’y attendait, mais la nouvelle fait choc ! Réagir, oui réagir, mais pas facile, on y pense, on réfléchit, on digère, ce n’est pas facile. Il faut se décider, retourner en métropole…. Il me pose la question et j’ai tout réfléchi . Je dis non, mais on réfléchit encore.
Perdre sa mère donne une douleur viscérale, je l’ai vécue…
Nous discutons avec Guillaume, qui propose une facilité de retour.
Nous retrouvons Chantal et Sylvène, où nous nous souhaitons « La Bonne Année », Guillaume avait apporté le champagne.
Au restaurant, malgré notre bonne volonté de créer de la joie, un soupçon de tristesse prenait place, quand le téléphone a sonné. J’ai profité de l’occasion pour faire part à Chantal et à Sylvène la nouvelle qui devrait nous réjouir. Mais le côté humain omniprésent nous revêt le masque de la tristesse, un laps de temps.
Nous nous quittons avec de bonnes résolutions, de se retrouver dans un mois, car Guillaume reviendra et l’ambiance retrouvera le naturel, si Dieu le permet.
La fatigue de la randonnée de la journée nous plonge dans un bon sommeil réparateur.
Mardi 5 janvier 2016
Jean reçoit divers appels, mais il n’arrive pas à joindre le monastère, qui est sûrement très occupé auprès les administrations.
Enfin Géronda Elie répond au message, dans lequel, il confirmait qu’il ne retourne pas pour les funérailles de Soeur Ignace.
Le message de Géronda Elie est très rassurant et expliquait tout le déroulement des évenements, de la préparation de Soeur Ignace, le cortège vers l’église, chanté. L’installation pour l’agrypnie…
Merci Géronda bien aimé, pour votre soutien.
Depuis que la nouvelle est arrivée, nous sommes un peu prostrés, dans l’attente. Et nous acceptons des invitations d’amis pour le lendemain, Mercredi.
Mercredi 6 janvier 2016
On reste à la maison aujourd’hui, du travail Jean n’en manque pas. Je fais un peu de ménage.
Puis nous allons Chez Go à St-Gilles répondre une invitation de Annick au restaurant avec quelques amis de collège. Nous passons un bon moment ensemble à nous rappeler nos souvenirs d’adolescences. Le repas est copieux et excellent !
Avant de nous quitter nous restons un peu ensemble assis sous les filaos parmi les vacanciers et les enfants qui courent partout.
Un très bon moment !
Nous retournons au Bernica le temps d’un petit repos, car le soir nous sommes invités chez Vanessa pour un autre repas très apprécié.
Jeudi 7 janvier 2016
On ne bouge pas le matin, mais l’après-midi une sortie en bus jusqu’à St-Paul. Enfin Jean a trouvé des clips de soleil pour ses lunettes. Puis nous allons à pied au cimetière marin de St-Paul. C’est un cimetière marin français construit au bord de l’océan indien.
Dans ce cimetière se côtoient des personnalités, poètes, médecins, pirate, artiste peintre et hommes politiques….
Ce cimetière doit son intérêt à son caractère hautement pittoresque. Surplombant une plage de sable noir, il serait la dernière demeure de nombreux pirates. Parmi eux, on trouve le célèbre Olivier Levasseur, dont on cherche toujours le trésor, dit trésor de La Buse.
Retour à la gare routière pour avoir le dernier bus à 18h 35. Très belle Journée !
Le soir, nous avons eu des nouvelles des enfants qui me rassurent. Ils doivent tous aller aux funérailles de Soeur Ignace.
David est embauché au Portugal, Jean a acheté son billet d’avion…. Ouf ! Père Païssios je compte encore sur ton aide.
Vendredi 8 Janvier 2015
Nous allons à St-Paul pour des courses. Jean a récupéré ses clips de soleil. Puis nous préférons revenir à la maison. Nous vivons à distance le déroulement pour les funérailles de Soeur Ignace. Je fais passer le temps, préparer des brèdes chouchou pour le repas et du riz. Une petite sieste et nous nous mettons en prière pour les funérailles. Avec le décalage horaire, nous commençons à avoir des nouvelles vers 20h 30. On comprend que c’est fini et qu’il y a sûrement une petite réunion avec les fidèles présents.
Un peu plus tard, c’est christine qui nous donne plus d’informations et nous rassure.
Samedi 9 Janvier 2015
A 5h on réveille pour faire une randonnée. Nous récupérons Marie Line à St-Paul et nous allons à l’Entre-Deux.
Le temps est au beau fixe et nous commençons l’ascension du Dimitile dans la forêt tropicale pour atteindre la chapelle.
La montée est éprouvante pour un coeur fatigué, mais je gravis les différents escaliers, je me ménage en reprenant mon souffle très souvent. Après la chapelle où nous avons chanté et loué le Seigneur, nous marchons encore 30 mn. La forêt de Tamarins et sous-bois nous mènent à la table d’orientation. Zut ! brouillard, pas grave car en montant nous avons pu profiter des différents de point de vue.
Nous allons maintenant trouver une table de pique nique. Dans le brouillard on ne voit pas à 2 m. Des familles entières sont arrivées en 4×4 et s’installent sous les kiosques, les hommes sont à l’oeuvre et ferment le côté au vent du kiosque avec une bâche. On trouve une table, on s’installe et on met le k-way qu’on ne garde pas longtemps, car quelques minutes passent et le soleil domine. C’est très agréable et le paysage est magnifique. à 1837 m d’altitude.
Il faut repartir et nous suivons la piste pour retrouver notre voiture au point de départ.
Le soir nous dînons chez Chantal, mais avant nous étions passés faire une brève visite à Nadège et Jacques. Rendez-vous est donné pour le lendemain dimanche pique-nique à l’Etang.
Dimanche 10 Janvier 2015
Pique nique en famille à l’Etang St-Paul, Il manque Mireille. Il fait très chaud, mais nous apprécions les différents plats apportés par chacun. Très convivial, Nous ramenons Julien à son appartement à la fin, avant de revenir à Bernica.
Le reste de la famille continue la journée chez Eric dans un grand jardin. Rendez-vous est donné pour le samedi 16.
Lundi 11 Janvier 2015
Jean reste à travailler à la maison et j’ai rendez-vous avec mes soeurs pour aller à Trois-Bassins. Nous sommes allés au cimetière, le plus beau de l’île à mon goût avec toutes ses fleurs et une vue imprenable sur le bleu de l’océan.
Petit retour à la maison natale, elle devenue petite, le jardin, l’habitation… non j’ai grandi. Nostalgie, nostalgie quand tu nous tiens.
Un tour à l’église, souvenirs de nos catéchismes et messes. La tombe du Père Hoareau Jonas… Puis nous redescendons sur la côte pour manger chez Sylvie au Bernica, et un café à notre maison de vacance.
Retour au Port, Nadège et Sandrine rentrent chez elle tandis que Mireille et moi restons chez Chantal.
L’avion qui doit ramener Sylvana de Madagascar est en retard et ses enfants, Irvano et Jofrette commencent à s’impatienter. Chantal propose de nous ramener, Mireille et moi chez Maryse, c’est une idée sympathique. Jean doit nous rejoindre, on dormira chez Mireille et Christian. Le riz cantonnais est très bon.
Mardi 10 Janvier 2016
Aujourd’hui balade Mireille, Nadège, Jean et moi vers le Nord Est de l’île. Nous partons de Dos d’Ane avec la voiture de Christian, petite halte chez Maryse : Mireille doit l’aider pour s’habiller. Puis halte chez Nadège qui nous accompagne. Et nous roulons vers Saint Denis où nous devons récupérer Eliott. Cà y est on est au complet et nous nous dirigeons au phare de Ste Suzanne, c’est la grande découverte pour les participants. Je suis le guide, je l’avais déjà vu l’année dernière. L’endroit est magnifique en bord de mer , très peu de plage de sable noir. Puis nous allons marcher sur le sentier du littoral Nord, enfin une partie sous le tunnel ferroviaire aménagé. Des kiosques invitent le promeneur à des pique niques inoubliables.
Nous allons ensuite au port de Ste Rose pour manger dans le bouiboui en bord de mer. Une petite virée à l’anse des cascades où nous découvrons un récent aménagement très joli, avec des passerelles et des ponts en bois au pied des cascades.
Nous revenons à la maison après avoir déposé Eliott, Nadège. Chez Mireille, cueillette de brède chouchou. Au menu du soir, des saucisses frites, les brèdes et le riz.
Mercredi 13 Janvier 2016
Aujourd’hui, je sors avec Daisy, je passe la prendre chez elle. Nous devions aller au marché, mais Chantal a besoin de mes services, petite course chez le médecin. Donc plus de marché, nous passons une petite heure chez Daisy. Nous déjeunons chez Nadège, un repas qui m’a rappelé maman. Une recette de boeuf à la tomate, qu’elle a inventé pour ses enfants et que heureusement, quelques uns ont bien gardé cette façon de cuisiner le boeuf pour une poignée d’enfants.
Après le repas Daisy et moi allons vers le Nord. Je retour au phare pour qu’elle aussi puisse voir ce bel endroit. Elle est très contente. Mais son genou opéré récemment ne lui permet pas de faire trop de marche. Nous allons ensuite au centre commercial Carrefour, où elle aime bien traîner devant les vitrines. Au Décathlon, j’acquiers un pantalon de rando. Au magasin Orange, j’achète un nouveau forfait, que depuis plus de 24h je ne suis pas encore connecté. Bug de réseau. Il est tard, nous rentrons, je la dépose après avoir remis le courrier de Annick dans sa boîte.
Bon, je dois rentrer, il este18h 20, la nuit va arriver, je retrouve mon Jean, il est 18h 50. Belle journée.
Au dîner, des petites pommes de terre sautées pour Jean et moi un reste de riz et de brède chouchou. De la mangue au dessert va compléter ce repas simple.
Jeudi 14 Janvier 2016
Aujourd’hui, nous allons à St-Denis en bus. Le premier bus de Bernica à St-Paul, puis une correspondance de St-Paul à St-Denis. Nous descendons à la gare routière en bord de mer. Le soleil est présent et une brise marine adoucit l’atmosphère.
Nous passons par le grand marché, avec ses odeurs d’épices et ses belles couleurs pour aller à la rue St-Jacques. Mais à l’AROD, magasin d’articles religieux, nous ne trouvons pas notre bonheur. Nous allons chez France Loisir, même résultat. Enfin à la librairie « Autrement » nous sommes satisfaits de ce que nous trouvons. des cartes et un guide de randonnée.
Nous allons au Barachois pour prendre un verre. Puis nous cherchons de nouveau une boutique Orange, car le téléphone ne marche toujours pas. La gentille hôtesse me dit qu’il y a un BUG de réseau et il faut que je patiente, avec un grand sourire, auquel on ne peut qu’accepter. Bon il faut quand même trouver quelque chose à manger et on finit à la table du spéricaliste de la barquette du grand marché. Un carri ti jacques, riz et lentilles pour moi et pour Jean poulet frit à la sauce d’huître, lentille riz, et la DODO. On a mange même si on n’a pas faim.
La gare n’est pas loin, nous y allons pour prendre le car du retour à St-Paul.
15h on est à la maison pour la sieste et travailler un peu (Jean, pas moi).
Vendredi 15 Janvier 2016
Nous allons à Cilaos en bus, les karouest qui passent sont tous pleins, aussi on décide de prendre la voiture pour aller jusqu’à St-Paul. Maintenant elle est bien garée en face de la gare nous avons notre premier bus qui nous emmène à St-Louis.
Une petite heure d’attente, il fait chaud, un coca cola bien frappé nous aide à patienter. Cela me plaît cette ambiance passagère dans la gare. Des jeunes font vrombir leur moto, d’autres font du vélo sur a roue arrière. Les uns interpellent une connaissance qui passe. Notre bus s’est mis en place, il peut contenir 50 personnes,de la compagnie Alternéo.
Notre bus roule et fait beaucoup d’arrêt pour prendre ou laisser des passagers. Nous entrons dans la gorge de la rivière pour entamer les 400 virages qui nous conduiront dans le cirque. Le paysage est spectaculaire, grandiose et sensationnel, pour bien profiter de ces beautés, c’est partir en bus. Vous aurez un nouveau regard envers le chauffeur, sa dextérité et la justesse pour les virages en épingle, les passages étroits le long de la falaise et les trois tunnels qui sont à peine plus large que le bus. Une conduite époustouflante. Bravo Messieurs!
Souvent on retient son souffle (et silence), et on est très content de descendre du bus au terminus.
Il est presque 13 h, il fait chaud, le temps est menaçant. Nous avons trouvé notre gîte où nous allégeons notre sac et nus repartons aussitôt. Nous prenons le sentier de la roche merveilleuse, c’est une courte promenade qui nous fait découvrir un panorama du cirque et ses remparts. Il pleuvote et des nuages bas s’amusent avec nous. Zut on ne voit rien, on baisse la tête, on regarde un peu à gauche et à droite, ah voilà une trouée, on voit une partie de Cilaos et ses toits. Par temps de brouillard c’est ainsi. Nous marchons dans la forêt tropicale et les feuillages chargés de pluie nous douchent tout le long du parcours. Nous arrivons au but, trois kiosques bien aménagés avec eau courante attendent les réunionnais qui font des sorties en famille et s’y installent pour un long week end. Ils ont la panoplie pour le week end kiosque. La cuisine se fera au bois, des petites Queshua complètent les kiosques pour le coucher, les canards et coqs vivants ont fait le voyage en sens unique. Tout cela bien arrosé et chacun sa sono pour un bon moment dans la fraîcheur du cirque.
Il ne pleut plus, les nuages et filaments s’effacent pour le grand spectacle des remparts avec ses forêts aux divers tons de verts et ses cascades blanches.
Nous regagnons le centre ville pour prendre un verre à une terrasse. Tout est calme, quelques touristes arrivent , c’est une animation restreinte. Le soir nous dînons en ville un plat tradition : cari porc aux bois de songe, excellent, je veux soutenir les vignerons de Cilaos, mais je ne peux pas finir mon verre de rosé. C’est comme çà.
Samedi 16 Janvier 2016
Il est 6h quand je quitte le gîte. Jean dort encore et j’aime bien profiter de l’heure matinale. Dans un silence où seuls les oiseaux s’expriment par leur sifflement, leur chant mélodieux. Ils se parlent, se donnent des nouvelles peut-être. C’est juste magnifique. Les remparts qui entourent le cirque offrent un spectacle époustouflant. Le ciel est un d’un bleu, que j’oserai comparer au voile de la vierge Marie, qui est certainement plus beau. Le soleil monte doucement et atteint les moindres coins d’ombre pour lui donner, chaleur et beauté.
Je gravite les marches de l’église, qui semble être restée ouverte toute la nuit. Il n’y a pas personne apparemment, mais je ne me sens pas seule. Oui je me laisse porter devant la crèche. Prier, savourer la présence mystique, les anges. Je lis un passage de l’évangile je ne sais plus lequel ; mais je suis réellement avec le Christ et ses apôtres : Jean, Pierre, Siméon le zélote et tous les autres.
Des petits pas, en silence, une femme vient prier devant la crèche. Puis arrivent deux personnes, le mari et la femme. Je suis vraiment très heureuse de vivre, de voir des gens passer par l’église avant de commencer leur journée.
Je reviens au gîte, et avec Jean nous déjeunons dans la grande salle. Un locataire nous rejoint et nous partageons nos expériences, nos vacances. Denise la jeune femme de service nous sert du bon café bien chaud et des viennoiseries. Le locataire est capitaine de bateau dans le sud de la France, où il fait des contrats de 8 mois.
Le sac sur le dos, nous quittons le gîte pour se promener dans le centre ville, un petit tour au lac. Nous reprenons notre bus pour le retour sensationnel.
A St-Louis, nous prenons un bus pour St-Paul, erreur, il passe par les Hauts, avec des arrêts fréquents. En fin de compte ce n’était pas mal car c’est une route très jolie.
A St-Paul, c’est avec joie que nous retrouvons la « Twingo » intacte sur le parking et malheureusement, la clef du kiosque n’y est pas. Jean va se renseigner à la gare, rien. On va quand même à la maison, elle est peut-être tombée dans l’herbe.
C’est exactement, ce qui s’est passé! En arrivant nous avons garé la voiture et nous avons cherché en vain. J’appelle Annick pour lui annoncer la mauvaise nouvelle. Elle me rassure et me demande de venir chercher un double qu’elle garde. Jean fait une manoeuvre et là je vois le porte clef rouge. Ouf !
Une bonne douche pour se remettre des émotions.
Le soir dîner familial chez Eric avant son retour en métropole avec sa petite famille. Langue de boeuf au menu. Grand plaisir de revoir la famille de Gilbert. Honte à moi, je ne lui pas encore fait une visite.
Dimanche 17 Janvier 2016
Dimanche midi, repas chez Nadège, très sympathique, il fait chaud, puis nous allons chez Annick et nous restons environ 1 heure à discuter un peu.
Dimanche soir nous nous installons dans la maison, qui est immense. Nous prenons nos aises….
Lundi 18 Janvier 2016
Direction Le Port, pour faire l’impression des remerciements pour les condoléances. Chez Daisy et avec son aide précieuse je fais les cartons. Avec Chantal, nous allons chez Maryse où Mireille nous attend pour manger, brède citrouille et ti cari poisson comme j’en rêvais. Délicieux, c’est l’anniversaire de Mattis le fils de François!
Puis, nous allons voir la location pour Christine, faite par Mireille en cadeau. C’est à Bois de Nèfles où le propriétaire, M. Boyer nous fait visite le T2 avec vue imprenable sur Saint-Paul et le Port. Charmant. Le propriétaire et sa femme nous offre un rafraîchissant et çà dure une bonne heure.
Je retrouve mon Jean dans le calme et la fraîcheur de la soirée.
Mardi 19 Janvier 2016
Ballade sur le sentier de Canalisation des orangers
« Elle permet à un marcheur moyen de se régaler du magnifique spectacle du Cirque de Mafate accessible depuis de nombreux points de vue naturels tout au long du parcours. C’est une très belle leçon de géographie durant le trajet et la meilleure façon de pénétrer dans le cirque sans efforts avec des panoramas plus grandioses que ceux offerts par une entrée par la Rivière des Galets, plusieurs dizaines de mètres en-dessous. La forte montée après sans Souci, heureusement courte, est vite oubliée aux premiers regards sur le rempart en face vers Dos d’Ane. Au fur et à mesure du cheminement sur un sentier très agréable, assimilable à une piste, on découvre petit à petit le Cirque jusqu’à y pénétrer totalement. C’est constamment un régal pour les yeux et on peut y vider une batterie d’appareil photo tellement on a envie d’immortaliser tous ces panoramas. Très rares sont ceux qui effectuent l’aller-retour en une journée sur ce même circuit comme indiqué ici. Quand on est à Mafate, on ne voudrait plus en sortir et les idées de randonnée ne manquent pas à partir du premier croisement vers le Lataniers puis du second aux Orangers. »
Nous ne faisons le trajet que pendant 2 heures environs avec la promesse d’y revenir.
A midi on mange chez le chinois de St-Paul. L’après midi, gâteau fruit à pain.
Mercredi 20 Janvier 2016
Nettoyage à fond du kiosque et du jardin presque toute la matinée. Jean a nettoyé entre autres les escaliers du jardin.
Jeudi 21 Janvier 2016
Promenade sur la côte Est, notre but est d’aller à Takamaka. Le déplacement est payant, c’est le lieu le plus arrosé du monde, ce qui explique la présence de barrages hydroélectriques sur ce site parcouru par la Rivière des Marsouins. Il s’agit du barrage hydroélectrique de Takamaka I et du barrage hydroélectrique de Takamaka II.
L’accession au site est magnifique, beau travail de la région et de l’ONF.
De nombreux aménagements kiosques et foyer pour cuisine au bois, point d’eau sont très nombreux à l’île de la Réunion. Une invitation à la nature.
Nous retrouvons rapidement la chaleur de la côte à la Marine de St-Benoît. La marine
Situé au lieu dit « le Bourbier » (littoral en direction de Bras Panon), cet accès à l’océan servait à transporter en mer les cargaisons de sucre. Aujourd’hui, la Marine de la Pointe du Bourbier offre un beau point de vue sur la façade maritime de St Benoît et le massif de La Fournaise.
Le gazon qui couvre ce lieu vous donne une sensation de moquette quand on marche dessus.
Un apéro au goulot nous donne faim, nous décidons de reprendre la route de Takamaka, où nous avions repéré deux restaurants, que nous trouvons malheureusement fermés.
Retour à Bras Panon et nous mangeons un bon repas dans une cantine moins belle chez Cocode. Haricot jaune, civet de cerf, poulet au chouchou, salade concombre pimenté.
Le folklore, un couple arrive, la jeune femme est enceinte. Son concubin l’installe à une table et lui commande un repas, elle se rassasie pendant qu’il aille retrouver des dalons de l’autre côté du mur. Par deux fois, il viendra lui faire un petit coucou avec des mots amoureux. Situation insupportable pour moi. Bravo Madame pour votre courage et votre fair play.
Il fait une chaleur, juste supportable, nous repartons vers St-Denis. Une erreur heureuse d’aiguillage nous mène à la cascade du chien. Béni sois-tu Seigneur. La température est plus agréable, nous continuons en voiture jusqu’au kiosque du Bras des Lianes. Là nous laissons notre voiture et nous allons jusqu’au Belvédère de l’Eden qui domine une grande partie de la côte Est.
Vendredi 22 Janvier 2016
Le matin des courses à St-Gilles. Puis Daisy est venue passer l’après-midi au Bernica avec moi, puisque Jean travaille. Et j’attendais les nouveaux qui vont occuper le kiosque.
Averses alternatives….
Samedi 23 Janvier 2016
Nous allons à Bérive, chez des cousins et c’est Conic et Josette Apostin qui nous accueillent chez eux. Le repas est excellent, carri poulet et brède chouchou. L’après-midi on fait le tour de la famille et les souvenirs de 30 ans avant font surface.
Mon téléphone bugg! Enfin nous retrouvons Chantal et Sylvène qui nous attendent tranquillement à Bérive. Un bon dîner et une bonne soirée au doux bruit des averses sur la tôle. Le bébé de la famille est là une petite fille d’un an.
Il pleut toute la nuit, mais le sommeil est plus fort, je ne vois pas le temps passé
Dimanche 24 Janvier 2016
Sylvène et Chantal ne tiennent plus, elles se préparent à partir pour préparer la kermesse paroissiale du Tampon. Je reste un peu avec elle.
Puis dans la matinée, nous continuons le tour des familles. Un petit tour à la kermesse, une virée à bois court. Petit marché sympa, puis retour à la maison pour une plancha.
Séances album photo, musique et caméléon.
Retour à Bernica. Des nouvelles de David très rassurantes, des photos de son appart.
Lundi 25 Janvier 2016
Visite de Mme Félicité, 91 ans. Echanges de nouvelles sur la famille, j’apprends que Alice est veuve depuis un an et que Joëlle est morte 5 jours après le mari de Alice. Je reste avec elle jusqu’à 12h environ.
Nadège et moi mangeons un cari poisson chez Chantal, puis nous sommes allées faire les course pour la réception que je donne au Bernica. C’est très fatigant par cette chaleur. Je devrais me taire, pouvoir être en vacance, pouvoir acheter et recevoir sa famille, c’est un luxe que tant d’autres ne peuvent avoir.
Enfin, je retrouve Jean dans notre maison de vacance au Bernica.
Mardi 26 Janvier 2016
C’est le jour de Jeanne, la femme de ménage, nous préférons quitter la maison quand elle vient, pour ne pas la gêner. Nous allons à Savanah acquérir une caméro GoPro. Satisfaction! Nous avons du temps on fait le repérage de la location pour Christine et sa famille. Arrêt au souffleur puis visite du Musée du Sel à St-Leu
Nous mangeons chez le chinois à midi.
L’après-midi Jean fait connaissance et s’initie à l’usage du nouveau bébé. Le temps passe et je commence à me préparer pour la réception.
Il est environ 18h 30 quand les premières voitures arrivent et le jardin est rapidement transformé en parking. C’est un grand plaisir de se retrouver tous ensemble.
Le repas a été préparé par Loïc pour les grillades et Karl pour le riz cantonnais. Ce fut une soirée excellente, j’étais juste en boisson, manque d’habitude.
Mercredi 27 Janvier 2016
On revient à Savanah pour acheter un accessoire Go Pro et des palmes.
Jeudi 28 Janvier 2016
Le matin bonne baignade à l’hermitage puis quelques courses au Leader pour recevoir Guillaume le soir.
Bonne soirée bouchons combavas et grillades avec Guillaume. Nous le ramenons à son hôtel.
Vendredi 29 Janvier 2016
Nous prenons Guillaume à 6h 30 à son hôtel et direction La forêt de Bébour pour une randonnée.
La petite Plaine et ses grandes étendues de goyavier et fougères arborescentes, la route nous mène au point de départ du sentier en passant le col. Nous avons un temps magnifique et le piton des neiges nous montre toute sa beauté et nous invite à son sommet. Ce n’est pas pour aujourd’hui.
Le sentier dans la forêt nous fait découvrir ses plantes et arbustes endémiques. On entend les oiseaux, peu à peu ils se montrent et te précèdent sur le sentier. Tout n’est que curiosité et beauté. Les orchidées lancent leurs hampes garnies de petites fleurs blanches. C’est l’eldeweiss péi.
Le sentier est boueux, tous les 3 mètres, ce qui nous entraîne dans une gymnastique inhabituelle et rigolote. Des marches hautes, des glissements, on s’agrippe aux « pieds de goyaviers » c’est une grande aide pour certains passages. Puis nous arrivons dans une ravine avec un grand bassin d’eau claire et une caverne au fond. Des oiseaux, sans doute affolés par nous, volettent, on dirait des hirondelles, mais ce sont des « salanganes ».
Il fait chaud, Jean et Guillaume sont attirés par cette eau claire. Le premier contact est plutôt glacial ! Bravo les gars, je prends des photos, vous nagez dans une eau à 15°!
Le pique nique est bienvenu précédé d’une goulée de punch litchi (faite et offerte par Chantal). Excellent ! Nous passons un bon moment de rigolade et de blague. Nous aimerions bien nous étendre un peu, pas facile sur un rocher en pente.
Le retour se fait plus facilement et encore une fois ce fut une première pour la rando.
Fatigués et heureux nous regagnons St-Gilles puis le Bernica.
Soirée carry Zourit chez Chantal, pas rien que çà. Nous débutons par l’apéro réunionnais, punch, nems, samoussas.
Un carry poisson carangue, rougail saucisse, carry zourit, grains et riz.
Merci Chantal pour cette bonne soirée. Mort de fatigue nous allons nous reposer.
Samedi 30 Janvier 2016
Réveil tardif, tranquille! Une carte pour Ormylia. Vers 13h nous retrouvons Guillaume et nous mangeons Chez Denis, restaurant sur la plage, nous avons les pieds dans le sable. Trop bien, repas excellent. Pour Jean cotelettes d’agneau dans une belle assiette bien remplie. Guillaume un tartare de thon frais et une belle garniture. J’ai profité du carry vivaneau, que je ne retrouverai pas avant un an, si Dieu nous permet de revenir à La Réunion.
Passage au Leader Price pour une glace au tamarin. Pas de chance, Guillaume, ce sera pour la prochaine fois. Nous achetons des chaussures de place pour Marleine.
C’est les adieux, Guillaume doit se reposer, soir il doit piloter un avion de passagers et nous, nous avons un dîner chez Tirose à St-André.
L’après-midi, Jean a travaillé…
Il est 18h 20 quand nous partons à St-André, avec la nuit ce n’est pas facile de retrouver le chemin du Bras Mousseline. Des personnes très gentils nous remettent sur la bonne voie et nous retrouvons la maison de notre amie Ti Rose remplie de monde. Ils sont tous habillés chics. Une sono anime déjà le début de soirée. Des grandes marmites toutes chaudes sur les foyers, des samoussas à différentes compositions rissolent dans les fritures. Pourquoi cette fête ? Personne ne peut nous répondre.
Enfin, nous apprenons que Ti Rose pour les fêtes de fin d’année, elle était en métropole chez sa fille et donc elle organise cette soirée et a invité des proches et des amis pour une grande fête. Merci d’être parmi les invités.
La musique bat son plein, tout le monde danse. C’est beau, c’est joyeux, c’est gai, l’alcool aidant.
Ce fut une soirée réussie, magnifique, gentille. Merci Ti Rose, il est 1h du matin et nous sommes les premiers à partir…
Dimanche 31 Janvier 2016
Repos à Bernica !
Il est midi, on va acheter un poulet grillé, on a fait toutes les baraques qui jalonnent les routes. Plus un poulet grillé, ils sont désolés avec un sourire aux lèvres! Bon s’y prendra d’une autre façon la prochaine fois.
En fin de compte nous arrivons à St-Paul, sur le front de mer c’est la fin d’une brocante. Des camions bars en grande activité et nous revenons à la maison avec deux barquettes.
Une bonne sieste, puis vers la fin de l’après-midi, un bain marin fait du bien.
Lundi 1er février 2016
Visite chez Annick le matin, repas avec Mireille à Ste-Thérèse. Le dentiste à 14H .
A 15 h je retrouve Gilberte Lucian-Perianmodely et nous ranimons nos souvenirs de collège et de Lycée.
Je fais une visite à Gilbert, mon frère malade, il ressemble à papa. Il est dans son monde, Dieu merci, sa femme est très courageuse et s’en occupe malgré tous les soucis qu’elle avait déjà.
Visite sur la tombe de maman et je reviens auprès de Jean, au Bernica.
Mardi 2 février 2016
Nous avons une balade sur le sentier du puits des Arabes à St-Philippe. C’est un sentier sur la côte sauvage, les vagues se fracassent sur les falaises volcaniques en moussant mieux que du champagne. C’est magnifique et grandiose!
Nous suivons le sentier dans une forêt de pinpin, et au début il y avait aussi des grands arbres, le badamier, l’amandier tropical. Des petites taches rouges dans les arbres un peu plus loin attirent mon regard,des goyaviers, qu’on trouve tout le long du sentier. Il est un peu fade par rapport à ceux des hauts de l’île. C’est bon quand même!
Nous franchissons deux échelles, et des nids de moustiques, puis on arrive près d’une habitation, il y a des plants de vanille partout sur les arbres. Je suis enchantée de revoir toutes ces plantes. Le chemin devient monotone, car on entend les vagues pas loin qu’une épaisse forêt nous sépare. Enfin on arrive à une ouverture sur la mer et on s’y arrête pour le casse-croûte et je reste pendant à contempler la mer et ses grosses gerbes de mousse blanche sur la roche noire volcanique. Je ne veux pas manquer une minute de ce spectacle gratuit !
Bien reposés et rassasiés nous faisons le retour jusqu’à la voiture. Encore une séquence admiration avant de quitter les lieux.
A la station, la glace tamarin en souvenir de Guillaume, nous lui envoyons un selfie.
Il est environ 17 h on s’arrête à l’hermitage pour une heure de baignade dans l’aquarium avec les poissons.
Zut le pizzaïolo est fermé, heureusement que nous trouvons celui de Plateau Caillou ouver, et nous commandons une de 50 cm de diamètre. Oh ! on a faim, en attendant nous dégustons une dodo à une petite table. Nous repartons avec une pizza monstrueuse, la moitié a suffit pour nous rassasier.
Bonne nuit !
Mercredi 03 février 2016
Direction le Port, je dois prendre Chantal pour manger chez Mireille à Ste-Thérèse.
Discussion avec Annick, elle me donne des cocos fraîchement cueillis. Avec Chantal, nous allons manger chez Mireille un carry cabot de fond, délicieux.
Après le repas je ramène Chantal chez elle, et je vais visiter tante Ghislaine. Elle me reconnaît du premier coup. Assise dans un fauteuil médicalisé, elle regarde la télévision, j’ai l’impression que c’est ce monde virtuel qui partage sa vie.
Elle est en bonne santé apparente. Elle me demande des nouvelles de Chantal, de Nadège à plusieurs reprises. Elle me demande aussi, si je suis passée voir ses parents, je n’ai pas joué le jeu et je lui ai dit : – quel âge as-tu ? Après une hésitation, elle me répond 40 ans. – Tante Ghislaine, moi j’ai 64 ans donc toi tu dois avoir plus et tes parents n’y sont plus. – Ah non ! me répond-elle, si ou nana 64 ans, moin nana 40. Trop marrante. De temps en temps, elle tette une petite bouteille de lait protéiné.
Une radio braille dans la pièce à côté, je vais me rendre compte, car je suis inquiète qu’elle soit seule dans la maison. Paul un de ses fils ronfle, étalé en travers du lit, au son de la radio et du ventilateur. Impossible de le réveiller.
Avant de partir, je laisse un petit mot pour signaler mon passage. J’étais restée une petite heure en sa compagnie.
Jeudi 04 février 2016
On se réveille à 5h, nous allons au grand Bénare. Il est 6h 8 quand nous commençons notre marche, tout le long du grand bord. Le temps est clair, un spectacle époustouflant sur Mafate, tout le long du sentier.La marche devient de plus en plus difficile pour moi, je m’arrête souvent et à 2700 m je m’arrête complètement et préfère attendre Jean qui montera au sommet. Beaucoup de randonneurs nous dépassent et nous croisent sur leur retour.
Le soir le lit est un bon réconfort.
Vendredi 05 février 2016
Je passe la journée chez Mireille pour installer des programmes sur son nouvel ordinateur. Nous passons une commande de livres chez Résiac.
Avant de retourner au Bernica, je fais quelques courses pour l’arrivée des enfants.
Samedi 06 février 2016
Petit tour à la plage pour dire bonjour aux poissons du lagon. Nous achetons des chaussures de plage pour Erika.
L’après-midi, les vêpres au Tampon chez M. Bauchaud, Monseigneur Ignatios officie. Nous retrouvons la famille Mezino, les Bauchaud, Antoine Badr, Basile qui prépare le baptême de Raphaelle, son bébé. Un nouveau fidèle, un infirmier grec qui travaille à St-Pierre. Nous avons passé un bon moment, même la barrière du langage est baissée.
Il est tard quand nous allons au rendez vous avec Philippe Boyer, propriétaire du logement des enfants. Nous passons chez lui pour récupérer la voiture de location. Un petit apéro, beaucoup de bavardage, les papiers, la visite des lieux. Ouf! nous rentrons chez nous.
Nous garons la voiture au Bernica et redescendons à St-Paul pour dîner chez « David Cé lak cé bon » .
Dimanche 07 février 2016
Le réveil est très arrosé, pluies diluvienne sur toute l’île. Nous quittons la maison avec les deux voitures et nous laisserons la twingo sur le parking de Jumbo à Savanah.
Jean me dépose chez Daisy, nous le rejoindrons à Gillot.
Daisy a préparé un joli petit panier d’accueil avec des fruits exotiques et des bonbons piments, samoussas, beignets crevette. Le top.
Nous passons la route en corniche sous une averse, et des cascades dévalent la falaise pour aller fondre sa boue dans la mer qui n’est plus bleue.
A gillot, bien sûr on est en avance! L’avion pointe son nez et dans une souplesse incroyable pose sa masse avec environ 500 personnes à bord sur la piste.
Dernier virage, il est là devant nous, encore quelques instants, puis les premiers passagers, ceux qui voyagent à l’oeil sortent en premier. On les reconnaît, ils sont gros, ils se sentent obligés de porter le complet veston, l’attaché case. Ils friment avec l’argent des autres.
Sur le parking, les bagages sont chargés et nous dégustons des samoussas et bonbons piment, beignet crevette…
Nous nous dirigeons à Bois de Nèfles St-Paul pour l’acquisition de la maison de vacance. Ils sont enchantés des lieux, ce qui fait la joie du propriétaire. Erika met ses marques et pousse les valise dans la chambre. Nous ne traînons pas trop, car notre réservation à la varangue nous attend.
La varangue chez Denis est au bord de la plage, nous avons une table en bordure. Erika et Coco sont irrésistibles à l’appel du lagon, ils ont rapidement pris la température de l’eau. On se régale avec les punchs, dodo et bons petits carry. Le repas se termine par le rhum arrangé offert.
Nous passons une bonne partie de l’après-midi à nager dans « l’aquarium péi », notre beau lagon.
Des familles entières qui ont piniqué sous les filaos, ce n’est pas un pique nique sandwich, c’est le repas traditionnel, riz et carry. Une convivialité parfaite dans chaque ilôt que forme chaque famille et tout le confort nécessaire.
Il est 17 h passé quand nous revenons à la maison du Bernica pour un petit rafraîchissement. Erika décide de rester la nuit avec nous.
Lundi 08 février 2016
Journée tranquille, les enfants sont de leur côté et nous nous retrouvons pour dîner chez Chantal. Emma est très contente de faire la connaissance d’Erika. Une pluie diluvienne s’est abattue sur l’île et personne n’y échappe, cela durera 3 jours.
Mardi 09 février 2016
Musée de Mattutina, belle visite sur l’histoire du sucre à La Réunion. L’après-midi, Marie-Line nous rend visite.
Mercredi 10 février 2016
Nous devions manger avec Annick et ses soeurs à la varangue, mais le mauvais temps nous empêche. Jean et moi profitons encore et toujours des moments en tête à tête. Le restaurant est quasiment vide, Denis n’a pas l’air content…. Saison des pluies !!!!
Nous revenons à la maison en passant par le Cap la Houssaye et à chaque passage des ravines, les cascades nous offrent un beau spectacle. Arrêt à la grotte des premiers français où des chutes d’eau dévalent le long des falaises derrière un rideau arboré. Magnifique !
Jeudi 11 février 2016
Randonnée à Grand coude, vers le trou de Cissia. Le sentier n’est pas entretenu, et la balade est belle nous avons par moment par les trouées de la végétation de beaux panoramas sur la rivière des Remparts et son dénivelé vertigineux.
A la fin, au village, pas un restaurant et on commence à avoir faim. St-Joseph, la ville côtière, une petite cantine nous sert un bon repas.
Maintenant nous allons à la Marine de Langevin, les pêcheurs de bichique, sont là au pied de la petite cascade où les eaux se mêlent. Deux hommes avec leur masque et tuba sont dans l’eau tumultueuse et mettent en place des gros sacs de sable pour faire le « canal bichique ».
Nous continuons et nous allons jusqu’à la cascade Jacqueline, elle est très abondante par les pluies récentes. Les touristes les plus hardis ont franchi la ravine pour avoir la meilleure vue sur la magnifique cascade.
Un tour à Grand Galet qui est en amont. Nous arrivons dans un cirque, où les cascades blanches et bouillonnantes finissent dans un magnifique bassin d’eau claire bleue. Des gens profitent de cette aubaine pour se rafraîchir, car la température doit être près de 28 à 30 degré.
Nous avons profité de continuer, en voiture, pour explorer le village de Grand Galet avec ses maisons et ses jardins fleuris, et où règne la fraîcheur.
Le soir les enfants nous rejoignent, apéro à la maison et nous dînons ches »David Cé lakcé bon. Un petit tour au front de mer . Erika vient dormir chez nous.
Vendredi 12 février 2016
Le matin nous avions Erika, ses parents la récupèrent vers 11h. L’après-midi visite à Annick, elle est absente je lui laisse des mangues chez le voisin.
Le soir dîner chez Dominique à la Montagne. Bon moment familial, il y Danaée et Eliott et Erika comme enfants.
Samedi 13 février 2016
Le matin à la maison, un petit tour au marché de St-Paul.
Dimanche 14 février 2016
qui coulent en elle, sa marraine l’enduit d’huile sacrée sur tout le corps, puis dans la cuve comme elle s’abandonne dans le Christ, elle se renouvelle, elle renaît. C’est magnifique! Puis elle sort de la cuve, je l’emmène dans une autre pièce pour l’habiller pour la suite. Je lui demande, : – tu n’as pas froid ? – non Mamy, j’étais bien dans cette eau…
